la commune d'Arles
fait partie de la communauté d'agglomération
Arles Crau Camargue Montagnette.
suite à l'autorisation
de la C.D.E.C. du magasin Lidl à Arles ,
le 9 juin 2007, nous
avons informé le Président de la Communauté
d'Agglomération que :
- certaines
surfaces n'avaient pas été prises en compte,
- les
densités commerciales étaient
surdimensionnées,
- le
dossier incomplet concernant la maîtrise du
foncier,
- le projet
est situé sur une zone inondable.
Par courrier du
23 juillet 2007,
le Président nous répond que la communauté
d'agglomération avait examiné le dossier en
termes de développement économique et
de la création d'emplois.
Par
courrier
du 2 août 2007, nous lui indiquons notre
désaccord sur ce raisonnement contraire aux
objectifs de
l'article 1er de la loi ROYER pour les
raisons suivantes :
Depuis une
décennie, nous dénonçons que, en violation
du
décret 93-306 du 9
mars 1993, aucune liste par
commune n'avait été établie concernant les
commerces et les prestataires de services de
moins de 300 m² dans les B.D.R.
Alors que ce
décret 93-306 du 9 mars 1993 faisait suite à
la
loi 93-122 du 29 janvier 1993 concernant
la prévention de la corruption et à la
transparence de la vie économique, il n'a
jamais pu être appliqué dans sa totalité.
Le Préfet, saisi
par la Commission d' Accès aux Documents
Administratifs, confirmait le 4 mai 2007
qu'il ne détenait pas ces listes des
surfaces de moins de 300 m² qui
auraient du permettre depuis 1993 aux membres de la
C.D.E.C. d'analyser l'évolution de tout
l'appareil commercial (petites et grandes
surfaces).
Dans ces
conditions, aucune analyse sérieuse n'a
permis de connaître, après chaque nouvelle
implantation, le nombre des disparitions :
aucune
statistique n'a été entreprise dans le
département des Bouches du Rhône.
intervention auprès de
Monsieur VAUZELLE, Député des B.D.R.
et Président du Conseil Régional PACA
intervention auprès
de Monsieur GUERINI, Sénateur des B.D.R. et
Président du Conseil Général des B.D.R.
Le
maintien de cet obscurantisme
(sur les conséquences catastrophiques
qu'engendrent les grandes surfaces sur le
commerce de proximité) a permis de continuer
de délivrer des autorisations de ces
implantations au mépris des objectifs fixés
par la loi ROYER
modifiée du 27 décembre 1973 d'orientation
du commerce et de l'artisanat. |